De nouvelles stratégies à la poursuite par équipes ont émergé cette saison sur le circuit de la Coupe du monde et d’impressionnants résultats en sont ressortis. Avons-nous patiné la poursuite par équipes de la mauvaise façon depuis plus de 15 ans?
Par Jackob Savard
Alors que les estrades de la Mecque du patinage de vitesse à Heerenveen étaient vides, près de 2 millions de Néerlandais étaient devant leur téléviseur vendredi dernier pour voir la Norvège et le Canada triompher à la poursuite par équipes de la deuxième Coupe du monde de la saison. Mise à part la défaite des deux équipes locales, ce sont les stratégies employées par les gagnants qui ont retenu l’attention. Limiter les échanges
Chez les dames, Ivanie Blondin, Valérie Maltais et Isabelle Weidemann ont expérimenté une nouvelle approche réfléchie par leur entraîneur la veille. Pour limiter la perte de temps lors des échanges, les Canadiennes ont effectué seulement deux changements de tête plutôt que cinq comme il est habituellement coutume. Après que Maltais et Blondin aient patiné chacune un tour, Weidemann s’est occupée des quatre derniers tours pour mener l’équipe vers l’or et un nouveau record de piste à Thialf. Elles ont battu la féroce équipe néerlandaise composée d’Ireen Wust, Irene Schouten et Antoinette de Jong d’une demi seconde.
Supprimer les échanges
Les Norvégiens ont quant à eux laissé le jeune Allan Dahl Johansson tirer l'entièreté des tours de la poursuite masculine. Ses deux coéquipiers le poussaient dans le dos du début à la fin. Résultat: éclatante victoire, nouveau record de piste et un patineur complètement vidé.
Il sera intéressant de voir si les autres nations, dont les Pays-Bas, tenteront l’expérience lors des championnats du monde la fin de semaine prochaine. Les stratégies qui limitent les échanges sont-elles l’avenir de cette épreuve?
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