Passion/Patin/Vitesse - Passion/Speed/Skating: 2017

Colombia and France stand out in Ibagué

Inline speed skating world championships recap

La Colombie et la France se démarquent à Ibagué

Résumé des championnats du monde de roller 2021

The Canada Roller Marathon 2021: Moving forward

Canada Roller Marathon is back after 2020 hiatus

Le marathon roller du Canada 2021: Aller de l'avant

Retour du Marathon roller du Canada après une pause en 2020

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26 décembre 2017

Une année passionnante: Bonne fête Passion/Patin/Vitesse!


Par Carl Savard
Photos par Schaats Foto's, Patrick Charbonneau et Carl Savard

Passion/Patin /Vitesse fête  sa première année d'existence aujourd'hui. Je me souviens encore avoir discuté avec mon partenaire Jackob à propos de ce projet et m’être rendu compte seulement quelques semaines plus tard que nous étions en ligne. Le projet nous allumait définitivement tous les deux. Nous avons publié pour la première fois le 26 décembre 2016. Une courte publication au sujet d’Olivier Jean. Un passionné de courte piste, de longue piste et de roller, la Sainte-Trinité sur laquelle nous avions envie d’écrire avec passion.

Nous avions décidé de partir lentement, avec des publications quotidiennes sur Facebook et Instagram et peut être un ou deux articles par mois sur le site web. La possibilité de partager notre amour du sport serait notre leitmotiv. Finalement, nous nous sommes rapidement rendu compte que ce projet grossissait plus vite que prévu est c’est avec plaisir que nous avons mis les bouchées doubles pour vous divertir, mais surtout vous informer. Voici quelques faits concernant notre projet qui fête sa première année d’existence aujourd'hui.


Même si la majorité des 88 articles ont été écrits pas Jackob et moi (166 en considérant que nous nous sommes fait un devoir d’écrire tous nos articles en français et en anglais), quelques autres auteurs nous ont prêté leur plume durant la dernière année. Catherine Mailloux a écrit un magnifique texte en août dernier et nous a aidé sur d’autres aspects durant l’année. Julie Doyon a écrit deux articles en début d’année et dernièrement Marc-Antoine Caron de Marchands de vitesse s’est ajouté avec des articles orientés sur l’équipement. Merci à vous.

Notre site Web à passionpvss.com ne pourrait être aussi attrayant sans l’apport d’autres passionnés du sport. Un merci tout spécial aux photographes Tony Chung (@shorttrackhd), Oscar van den Bosch (Schaats Foto’s), Martin Holtom et Patrick Charbonneau.

Nous avons également écrit un article cet automne pour la Fédération de patinage de vitesse du Québec et en publierons encore quelques autres d’ici la fin de la saison. Un plaisir de collaborer avec la FPVQ. Merci François-Olivier Roberge.

Depuis le 26 décembre 2016, nous avons publié à tous les jours sur Facebook et Instagram et avons d’ailleurs atteint la marque des 1000 abonnées sur Facebook cette semaine. Sans en parler ouvertement, je souhaitais nous voir atteindre ce chiffre avant les Jeux Olympiques. Nous sommes en avance, j’aime ça! Nous approchons les 1400 abonnés sur Instagram. Nous avons présentement 66 vidéos disponibles sur Youtube et nous continuerons à développer cet aspect dans la prochaine année. Nous sommes aussi présent sur Twitter et pourront commencer à y être plus actif maintenant que nous avons trouvé notre rythme de croisière sur les autres plateformes.

Comme nous sommes basés au Canada, il n’est pas surprenant de voir que 46% des 105 762 visites sur notre site Web proviennent du Canada, mais nous avons également un noyau de fans fidèle aux États-Unis, en France et aux  Pays-Bas. J’aimerais qu'on perce l’Asie en 2018. Rêver grand!

Pour être franc, l’aventure Passion/Patin/Vitesse est la chose la plus inspirante que j’ai fait en 2017. En mon nom et en celui de mon partenaire, merci à tous les gens impliqués de près ou de loin dans notre projet. Merci aux athlètes rencontrés qui ont été ouverts et généreux avec nous. Merci à nos proches qui ont compris comment ce projet était important pour Jackob et moi, mais surtout merci à VOUS de nous avoir rapidement démontré que, tout comme nous, vous avez envie d’entendre parler de patinage de vitesse dans les médias. Nous célébrons la première année d'existence aujourd'hui, mais ce n’est définitivement qu'un début.

Voici les liens vers où vous pouvez nous trouver sur le web: Facebook, Instagram, Youtube et Twitter.

One year of passion: Happy birthday Passion/Speed/Skating!


By Carl Savard
Photos by Schaats Foto's, Patrick Charbonneau et Carl Savard

Passion/Speed/Skating is now one year old. I still recall talking about this project with my partner Jackob just a few weeks before it took off. We officially launched during the holiday season with a first Facebook post talking about Olivier Jean, an athlete we have had the chance to meet quite a few times and who represents exactly what we wanted to bring into this project: passion. Passion when it comes to short track, long track and inline speed skating.


We thought we would start slowly and we were mainly counting on our love of the sport to make it something fun to do as a father and son project. It grew much faster than we thought, mainly because the athletes and speed skating fans showed interest from the get go. From that first publication on December 26, 2016  to writing this text this morning, here are a few facts representing the efforts we have put in our project.



Even though most of the 88 articles have been written by Jackob and myself (166 when you count that they were all done in french and english, something we are really proud of) other people added their words to our project. Catherine Mailloux wrote an amazing piece in August and helped us many times along the way. Julie Doyon wrote two great articles in the first half of 2017 and recently, Marc-Antoine Caron from Marchands de vitesse started doing gear oriented articles for Passion/Speed/Skating. Thank you!


Our website at passionpvss.com would not be the same without the help of passionate photographers. Especially Tony Chung (@SHORTTRACKHD), Oscar van den Bosch (Schaats Foto's), Martin Holtom and Patrick Charbonneau. Thank you all so much!


We are also writing articles in collaboration with the FPVQ (Quebec’s speed skating federation) this season. This collaboration is something we are really happy about. Thanks François-Olivier Roberge.


We posted on Facebook everyday since the beginning of the project and this week we reached 1000 followers on on the platform. In my mind, after a few months, I was hoping to reach 1000 for the Olympics. I'm happy to see it came faster. We also posted daily on Instagram and have close to 1400 followers. We presently have 66 videos available on our Youtube channel and we will develop it even more in 2018. We are also on Twitter and plan to be more active on it now that we seem to have found a rhythm on the other platforms.


Since we are Canadian boys, it’s normal that Canada comes in first when it comes to pages viewed on our website with about 46% of the 105 762 views, but we have a strong following in the USA, France and the Netherlands. I would like for us to develop Asia in 2018. Dream big!


To be quite frank, Passion/Speed/Skating is the biggest highlight of 2017 for me. Thanks to everyone involved, thanks to the athletes who have been so open and generous and thanks to our loved ones who understood how much this was important for Jackob and I. Finally thanks to YOU, our followers who showed us right away that you want to hear and read more about speed skating in the media. We are celebrating one year today, but it's only the beginning.

Here are the links to our different platforms: Facebook, Instagram, Youtube and Twitter

19 décembre 2017

Kasandra Bradette: croire en son étoile


Quand on regarde un ciel étoilé la nuit, on le voit souvent comme une toile en deux dimensions. Comme un rideau de velours éclairé de milliers de petites ampoules placées les unes à côté des autres.  Dans la constellation du patinage de vitesse courte piste au Canada, il est évident que Marianne St-Gelais est l’étoile polaire, mais cette constellation ne saurait être complète sans l’apport des autres étoiles. C’est dans un café du quartier Hochelaga-Maisonneuve, à quelques jours du départ de l’équipe canadienne pour la Hongrie en vue de la première manche du circuit de la Coupe du monde, que je me suis entretenu avec Kasandra Bradette en septembre dernier.  

Par Carl Savard
Photos par Schaats Foto’s, Patrick Charbonneau, Tony Chung (@SHORTTRACKHD) et collection personnelle Nancy Bélanger

Les débuts

Native de St-Félicien, Kasandra Bradette est une jeune femme énergique ayant toujours eu besoin de bouger.  Dès son jeune âge, elle est initiée à plusieurs sports, mais c’est au patinage de vitesse qu'elle trouve son compte à l’âge de dix ans.  Dès le départ, il est évident pour elle qu'il n’y a qu'une vitesse: à fond de train.  Comme elles ne sont qu'une poignée de patineuses de son âge au Lac-St-Jean,  elle compétitionne toujours contre les deux ou trois mêmes patineuses et elle n’a qu'un objectif: terminer première que ce soit une vague de qualification ou une finale importante. Sa passion est grande, son talent évident et après quelques années à performer en région, migrer vers Montréal devient une obligation si elle veut passer au prochain échelon.

Un chemin parsemé d'embûches
Il n’est jamais évident pour une jeune athlète de se déraciner, même si au niveau sportif ce choix nous permettra de fleurir dans un terreau plus fertile. “Ça été difficile de quitter la famille et les amis pour venir s’installer ici.  Au moins en dehors du patin j’avais l’école qui me prenait beaucoup de mon temps.”  Bien que ce déracinement fût difficile, ce n'était rien comparé aux embûches à lesquels Kasandra Bradette allait devoir faire face dans les années suivantes.  Des problèmes au dos allaient venir l’ennuyer pour la première fois en 2007-2008. Une fracture à la cheville allait ralentir ses ardeurs en 2010-2011 et les maux de dos allaient réapparaître en 2012-2013. Alors que les patineuses qu'elle affrontait depuis ses débuts en patinage de vitesse allaient en être à leur deuxième participation aux Jeux olympiques en 2014, c’est comme vous et moi via la télévision que Bradette allait devoir suivre les compétitions. En découvrant son parcours, on comprend mieux ses émotions du mois d’août dernier lors de la compétition servant à déterminer qui allait représenter le Canada lors des épreuves de Coupe du monde de l’automne et ultimement lors des Jeux olympiques de Pyeongchang en février 2018.  

Les sélections canadiennes 2017

Si les blessures l’ont empêché par le passé de pouvoir se hisser au sommet, la constance que peut apporter une longue période sans blessure aura définitivement été la clé de son succès en août dernier. Sur les neuf épreuves utilisées pour sélectionner l’équipe canadienne, Kasandra Bradette a participé à sept reprises aux finales principales.  Des performances lui permettant de faire sa place sur l’équipe provisoire en vu des Jeux olympiques de Pyeongchang.  “J’ai tellement passé par beaucoup d’épreuves que pour moi c’est un super de gros accomplissement.  Dans le dernier cycle de quatre ans, c’est là que je me suis rendu compte que j’avais probablement une place, mais pas avant ça.  C’était comme un rêve, un idéal.  Je ne pensais pas que c’était quelque chose que je pouvais atteindre. Finalement, en mettant les efforts, en travaillant et en essayant de trouver des solutions c’est là que j’ai vu que ça pouvait se réaliser.”  Une participation aux Olympiques est bien sûr le rêve ultime pour un athlète en patinage de vitesse courte piste, mais il faut auparavant passer par la saison de Coupe du monde. Même si le Canada choisissait son équipe en août, cette équipe devait tout de même mériter sa place aux Jeux en performant sur le circuit cet automne.

La route vers Pyeongchang

Comme il était difficile pour la jeune femme de St-Félicien de pleinement réaliser qu'elle participerait aux Olympiques lors de notre rencontre en Septembre, j’ai décidé de laisser passer la saison de Coupe du monde avant de clore notre échange.

Savais-tu dès le début de la saison quel serait ton rôle lors des différentes manches de la Coupe du monde cet automne?

“À la première Coupe du monde à Budapest, je faisais le 500m et le 1000m. Je n’ai pas fait de distance individuelle à Dordrecht. Pour l’Asie j’ai fait des 500m seulement.  Je savais dès le début que je ne ferais pas de 1500m de la saison.  Après les deux premières Coupes du monde, j’ai déduit qu'à moins d’un accident, je ne ferais pas de 1000m. L’entraîneur m’a alors confirmé que j’allais être en lice pour le 500m seulement.  Encore là, il se peut très bien que je sois aux Jeux comme cinquième patineuse pour le relais.”

Toi qui a été affligé de plusieurs blessures par le passé, comment s'est passée ta saison d'un point de vue santé?

“Les problèmes au dos et au cou habituels, mais rien de sérieux.  Je dois quand même gérer.  En revenant des deux premières Coupes du monde, j’ai traîné un rhume et ça s’est transformé en sinusite.  J’ai été sous antibiotiques dix jours un peu avant de partir en Asie.”

Est-ce que la situation politique en Corée est quelque chose à laquelle vous pensez, un peu comme les craintes concernant le virus Zika lors des Jeux de Rio?

“Non, on se concentre vraiment sur notre tâche qui est de se préparer pour les Jeux.  On est conscient de la situation, mais on fait confiance aux comités.  S’il y a quoi que ce soit ils prendront la bonne décision.”

Comment anticipes-tu le temps des fêtes considérant tout le focus que demande ta préparation pour les jeux?

“Le temps des fêtes n’est plus un enjeux depuis bien longtemps parce que nous avons normalement les sélections de janvier à préparer.  Ce sera donc la même chose pour cette année.”


Maintenant que la saison régulière est terminée et que la prochaine étape sera les Jeux olympiques, est-ce plus tangible que tu t’envoleras vers Pyeongchang, toi qui avait du mal à y croire il y a quelques mois?

“Tout devient plus concret. Même si depuis les sélections du mois d'août on se dit que c’est pour les Jeux qu'on s’entraîne, il manquait une étape, il fallait se classer.  Là, on s’entraîne pour les Jeux et ça ne pourrait pas être plus vrai. On en parle avec plus d’ouverture et de certitude.  Je me permet de l’assumer plus que je vais aux Jeux.  Je suis fière d’avoir surmonté les obstacles, je savoure tellement.”

Quand on regarde un ciel étoilé la nuit, on le voit souvent comme une toile en deux dimensions.  Un rideau de velours éclairé de milliers de petites ampoules placées les unes à côté des autres et plus on regarde longtemps, plus on en voit d'autres briller. Regardez plus longtemps.


Kasandra Bradette: breaking out of the clouds to shoot for the stars


When we look up at the night sky, we often see it as a two dimensions canvas. A velvet stage curtain lit by thousands of little light bulbs. In the Canadian short track speed skating’s constellation, there is no doubt that Marianne St-Gelais is the North Star, but this constellation would not be complete without the presence of other shining stars. It is in a small coffee shop of the Montreal borough of Hochelaga-Maisonneuve, just a few days before flying out to the first World cup event in September, that Kasandra Bradette and I met for a little chat.

By Carl Savard
Photos by Schaats Foto’s, Patrick Charbonneau, Tony Chung (@SHORTTRACK) and Nancy Bélanger's personnal collection

The beginning

Born in St-Félicien, a proud little town of about ten thousands souls in the province of Quebec, Kasandra Bradette is a lively young woman who has been active all her life. At a young age, she tried out many sports but it is in short track speed skating that she found her passion at the age of ten. From the get go, it was pretty clear for young Kasandra that there was only one speed: all out! Since there was just a few skaters of her age in her part of the world, she constantly competed against the same two or three girls and she had one thing in mind: winning. It did not matter if it was a qualifying round or a main final, she wanted to be first. She was passionate, talented and after a few years, it became pretty clear that she would have to move to Montreal if she wanted to keep climbing to the top.


Caution: speed bumps ahead

It is never easy to uproot and move hundreds of kilometers away from friends and family, even if it means placing yourself in a more fertile environment allowing you to bloom as an athlete. “It was tough to leave home and move to Montreal. At least I had school to keep my head occupied outside of the rink.”  Even though the move was tough, it was nothing compared to the number of bumps that Bradette would have to face in the following years. Back problems appeared for the first time in 2007-2008. A broken ankle slowed her path to greatness in 2010-2011 and her back started acting out again in 2012-2013. While some of the skaters she had battled with as a teenager were preparing for their second trip to the Olympic games, it is once again as a spectator that Bradette would have to follow the Sochi games in 2014. Listening to her while she generously share her story definitely helped me understand all the emotions that she displayed last August when she won her place on the World cup team and the provisional team for the Pyeongchang Olympic games.

The 2017 Canadian selections

If her career stumbled quite a few times in the past, the consistency that she was able to attain while feeling in top form was definitely the key to her success last August. Bradette was able to reach seven of the nine main finals used to select the Canadian team. Those performances got her a spot on the group of five female athletes selected to represent the country in Pyeongchang. “I’ve went through so much in my career that it is an enormous accomplishment for me. In the last four years, I’ve started really believing that I could win my place on the team. It used to be a perfect scenario, a dream that I was not sure I could reach. Finally, I kept pushing and working on finding solutions to my problems and it became real.”  The Olympics are the holy grail for an athlete competing in short track speed skating, but first you need to compete on the World cup circuit to secure spots for your country and Bradette was there this fall to help Canada secure those spots.

The World cup season and the Olympic preparation

It seemed so overwhelming for Kasandra Bradette in September that she might be travelling to the Olympics in 2018, that I thought reaching out later this fall after the World cup season ended would be a good idea.

Were you aware at the beginning of the season what your role was going to be during the different World cup events?

“I competed on 500m and 1000m in Budapest. In Dordrecht the following week, I only skated the relay. I was only part of the 500m in the two World cup events in Asia. I knew at the beginning of the season that I would not compete on 1500m and after the first two legs of the Wolrd cup season, I pretty much knew that unless someone got injured I wouldn’t be part of the 1000m either. The coach confirmed that if I was going to do an individual distance, it would be on 500m but it is possible that I will be the fifth skater of the team helping Canada battle in the relay event.”

How was your health this fall?

“I had a few back and neck issues, but nothing serious. When we came back from the first two competitions, I had a cold that turned into a sinusitis and needed antibiotics before flying out to Asia.”

A lot of people were talking about the Zika virus during the Rio olympic games,  is the political climate in Korea something that you think about?

“No. We are really focusing on our tasks in preparation for the Games. We know about the situation but we trust the different committees. I’m sure they will take the right decision.”

With Christmas just around the corner, do you see it as a challenge considering you are in preparation for the most important competition of your career?

“Holidays will not be an issue because at this time of the year we are always focusing on the Canadian selection that are normally held in January. It will be business as usual.”


Now that the regular season is over and that the next step is the Olympics, are you beginning to realise that this is really happening?

“Everything is more tangible now. Even though since the August selections we were trying to tell ourselves that we were training for the Olympics, we still needed to qualify at the World cup. Now, we are definitely training for Pyeongchang and it couldn’t be more real. We openly talk about it and it helps me realise that I’m really heading for the Games. I’m so proud of all the fights I won to get there and I enjoy each and every moment of this.”

When we look up at the night sky, we often see it as a two dimensions canvas. A velvet stage curtain lit by thousands of little light bulbs and the closer you look, the more you discover other stars. Look closer.

13 décembre 2017

Les lames en courte piste

Les lames sont probablement la composante la plus importante de l’équipement d’un patineur de vitesse. Lorsque vient le temps de faire le choix d’une nouvelle paire de lames, il est important de comprendre que toutes les lames ne conviennent pas à tous les patineurs. Voici donc un petit guide pour mieux comprendre les différentes composantes des lames courte piste.

Par Marc-Antoine Caron de  Marchands de vitesse
En collaboration avec Passion/Patin/Vitesse
Photos: Schaats Foto's et stock photos

Lorsque je conseille un patineur qui désire avoir de nouvelles lames, je considère deux aspects : son poids et son niveau. En ayant en tête ces informations, je peux mieux l’orienter dans la bonne catégorie de lames. On peut séparer les modèles de lames sur le marché en quatre catégories. J’utilise deux composantes pour différencier ces catégories, soit le tube et la lame en tant que tel.

Le tube
Quand vient le temps juger de la rigidité d’une lame, le tube est sans doute l’aspect le plus important. Chaque compagnie offre différents types de tubes allant des plus flexibles aux plus rigides. Il est important d’avoir un tube adapté à notre poids et notre niveau afin de bien sentir ses lames. Un patineur qui aurait un tube trop flexible pour lui écraserait trop sa lame sur la glace ce qui créerait une perte d’énergie. La « banane » ou la courbe de la lame serait également changée ce qui affecterait les sensations. Au contraire, un patineur qui aurait un tube trop rigide pour lui pourrait avoir de la difficulté à bien sentir sa lame sur la glace. Finalement, on a vu il y a quelques années l’apparition des lames pré-courbées ou « Pre-bent » en anglais. C’est maintenant la norme chez tous les fabricants et ça permet au tube de garder sa rigidité plus longtemps. En effet, la courbe étant déjà faite en bonne partie, il y a beaucoup moins de travail à faire pour arriver à la courbe désirée. Le tube subi donc moins de stress et conserve ses propriétés initiales.

La lame
Ce que j’appelle la lame, est la partie qui touche la glace, la partie que l’on aiguise. Plus on avance dans les catégories, plus elle devient sophistiquée. La lame sera plus dure, elle sera plus rigide, elle conservera mieux son aiguisage et elle glissera plus. Il y a essentiellement trois types de métal: l’acier standard, le bimétal et la poudre de métal (PM). D’abord, l’acier standard se retrouve sur les lames pour débutants et les lames intermédiaires, soit les deux premières catégories. Il offre une excellente flexibilité et il est facile à aiguiser. Ensuite vient le bimétal qui est la combinaison d’un acier plus mou à la base du tube et un acier plus dur qui touche la glace. Il combine donc flexibilité et solidité avec une excellente glisse et un aiguisage durable. Finalement, il y a la poudre de métal qui comme son nom le dit est une poudre d’acier qui est fusionnée afin d’obtenir l’acier le plus pur possible avec le moins d’imperfection possible. Il offre donc une glisse exceptionnelle, un aiguisage incomparable et une très grande rigidité. Elle n’a qu'un inconvénient: sa fragilité. La très grande majorité des lames que vous voyez éclater sur la glace sont des lames de poudre de métal. C’est un risque à prendre!

Voici une vue d’ensemble des quatre catégories pour vous guider au travers des nombreux modèles disponibles. Ces catégories sont basées sur mes observations recueillies au fil des années.

Lames débutants
Ces lames conviennent parfaitement aux patineurs qui débutent ou aux patineurs de niveau régional: les Maplez Premium PB, les Bont Ultrasprint, les Pennington Begginer et les Evo Futuro.

Lames intermédiaires
Les lames commes les Bont GT3, les Pennington Katana (Bimetal) et les Evo Krypton 12C27 ont des tubes plus rigides que les lames débutantes pour mieux convenir à des patineurs de niveau interrégional et provincial.

Lames intermédiaires /avancées
Ces lames sont faites de bimétal en plus d’avoir un tube plus rigide. Elles conviennent à des patineurs de niveau provincial et plus. Certains patineurs légers patineront toute leur carrière sur des Maplez Gold PB, des Pennington 8005 ou des Evo QuarQ.

Lames avancées
Les Maplez Curvado PB, les Bont Platinum, les Pennington 9005 et les Evo Argon sont des lames très rigides et sont faites de poudre de métal. Elles sont adaptées à des patineurs avancés seulement.

Tous les modèles mentionnés sont disponibles en ligne chez Marchands de vitesse.

The blades in short track


The blades are probably the most important component of a speed skater equipment. When the time comes to choose a new pair of blades, it is important to know that not every model fits every skater. So here is a small guide to help you understand all the components of the short track blades.

By Marc-Antoine Caron from  Marchands de vitesse
In collaboration with Passion/Speed/Skating
Photos: Schaats Foto's and stock photos

When skaters ask me for advice to choose the best blades for them, I need to know two things: their weight and their level of skating. With these informations in mind, I can suggest the the right category of blades. We can separate de blades in four categories. The differences between those categories are the tube of the blade and the runner.

The tube
The tube of the blade is the most important part when comes the time to judge the stiffness of a blade. Each company offers different types of tubes which gives more flexibility or more stiffness. It is important to have a tube that fits with our weight and level of skating to be able to have the right feelings on the ice. A skater that has too much flexibility in the tube will overwrite too much his blade and it will result in a loss of energy between his feet and the ice when he pushes. The bend of the blade will also be affected. On the other hand, a skater that as too much rigidity in the tube can have difficulties feeling his blades. Finally, a few years ago, we saw pre-bent blades arrive on the market. It is now a standard on all new model of blades and it allows the tube to keep its rigidity for a longer time. A pre-bent blade has already a bent in the tube. There is less work to do on the blade to get the perfect bent. It allows the blades to conserve its initial attributes.



The runner
The runner of the blade is the part that touches the ice, the part that we sharpen. It becomes more sophisticated as we advance in the different categories. The runner will be harder, it will be stiffer, it will keep its sharpness longer and it will glide more. There are essentially three types of metal, there is the standard steel, the bimetal and the powder metal (PM). First, the entry level and some of the intermediate blades uses standard steel. It offers a good flexibility and it is easy to sharpen. Then, there is the bimetal which is the perfect combination of softer steel at the base of the tube and a harder steel that touches the ice. It combines flexibility and solidity and offer an excellent glide. Finally, there is the powder metal which is the fusion of powder steel. It gives a very pure metal that offer an exceptional glide, an incomparable sharpening and a very high rigidity. However, it has one inconvenient, his fragility. Most of the blades that brakes are made of powder metal. But at a certain level, it is a risk worth taking!

Here is an overview of the four categories to guide you through all the models available. Those categories are based on my observations made in the last years.

Entry level blades
Those blades fit perfectly for the young skaters and the beginners: the Maplez Premium PB, the Bont Ultrasprint, the Pennington Begginer and the Evo Futuro.

Intermediate blades
Blades like the Bont GT3, the Pennington Katana (Bimetal) and the Evo Krypton 12C27 have stiffer tubes than the entry level blades to fit skaters who enter the provincial circuit.

Advance/Intermediate blades
They are made with bimetal and have a stiffer tube. It is perfect for provincial skaters and up. Some skaters of lighter weight will skate all their career on this type of blades. They are the Maplez Gold PB, the Pennington 8005 and the Evo QuarQ.

Advance blades
The Maplez Curvado PB, the Bont Platinum, the Pennington 9005 and the Evo Argon blades are very stiff and made of powder metal. They only fit advanced skaters.

All the models mentioned above are available online at Marchands de vitesse.