Comme ce fut le cas en 2014, Montréal reçoit cette année les Championnats du monde de patinage de vitesse courte piste quelques semaines seulement après les Jeux olympiques. Si l’engouement olympique est pratiquement un gage de succès pour ce qui est de la vente de billets, cette présentation des Championnats du monde 2018 est importante pour la promotion du courte piste si le Canada souhaite voir les foules s'agglutiner aux guichets lors d’événements futurs.
Par Carl Savard
Photos par Carl Savard et Martin Holtom
C’est du 16 au 18 mars prochain que l’aréna Maurice-Richard de Montréal accueillera les Championnats du monde de patinage de vitesse courte piste. Si vous avez découvert le courte piste lors des Jeux olympiques de Pyeongchang et que vous avez été impressionné, l’excitation à la télé n’est rien en comparaison des émotions vécues lorsque l’on peut assister en personne à une telle compétition. Loin de se fier seulement aux performances des athlètes, le responsable de l’organisation de ces Championnats 2018, M. Claude Fauteux de Patinage de Vitesse International de Montréal (PAVIM) promet des surprises. “Il est en train de se développer un modèle au niveau des événements internationaux en courte piste un peu partout dans le monde, particulièrement aux Pays-Bas. J’ai assisté aux deux premières Coupes du monde qui ont eu lieu en Europe cette saison à Budapest et Dordrecht et on peut dire qu'on importe le modèle cette année à l’aréna Maurice-Richard. Les gens peuvent s’attendre à un volet un peu plus spectacle. Nous aurons un système d’éclairage dédié à l’événement, du jamais vu jusqu'à présent lors de la présentation des compétitions ici. Il y aura également un DJ. Bref, on met le paquet pour que l’expérience client soit vraiment spéciale. Quand on regarde ce qui se passe dans différents événements sportifs internationaux, comme les X Games par exemple, on est rendu là, à créer de l’ambiance même entre les moments où les athlètes compétitionnent. On veut offrir un spectacle vraiment à la hauteur des attentes.”
Lors de notre rencontre il y a quelques semaines, Monsieur Fauteux était content de me dire que la vente des billets allait bon train et que 50% des billets étaient vendus. Lors des deux dernières semaines, l’autre 50% a trouvé preneur et c’est devant une salle comble que s’affronteront les athlètes venus d’un peu partout dans le monde. Même si la Corée, la Chine et le Canada sont encore aujourd'hui vu comme la Sainte Trinité historique en courte piste, de plus en plus de pays frappent à la porte et accumulent des médailles. On peut penser à la Hongrie entre autre menée par les frères Liu. “Recule de 8 ou 10 ans, les Hongrois n’étaient pas dans le portrait et maintenant ils sont une force et c’est bon pour le sport.”
M. Fauteux n’a pas voulu partager les chiffres quand est venu le temps de parler du budget d’opération de l’événement, mais il est clair à voir les ajouts apportés à la formule habituelle que l’organisation a mis le paquet. De plus, il est à noter qu'une entente a été signée avec TVA Sports pour la diffusion des deux journées de compétition du weekend. “PAVIM a réussi à obtenir les droits francophones de diffusion des Championnats du monde. Ça été un travail de longue haleine. Il fallait faire comprendre à l’Union internationale de patinage (ISU) qu'au Canada il y a deux réalités. Il était impensable pour nous qu'on ne soit pas capable de présenter les événements de Coupe du monde ou un Championnats du monde en direct sur un réseau francophone. CBC possède les droits de diffusion, mais en français Radio-Canada n’avait pas les budgets ou n’était pas prêt à nous offrir le temps d’antenne nécessaire. Quand l’ISU a compris la réalité francophone canadienne, elle a accordé les droits francophones à PAVIM tout en laissant les droits nationaux à CBC. Une fois les droits acquis, nous avons approché RDS et TVA Sports. Les gens de TVA Sports ont levé la main avec enthousiasme. C’est du jamais vu pour notre sport. Cette entente nous aide de surcroît à signer des ententes avec des commanditaires majeurs.”
Un lot de bonnes nouvelles délivrées avec passion par une organisation prête offrir plus. Si les Championnats du monde 2014 auront dû principalement compter sur le brio des athlètes sur la glace pour donner le spectacle, le Canada semble maintenant prêt avec les Championnats du monde 2018, à amener l’expérience client à l’avant-plan et à créer un happening. L’intention est plus que louable. Reste maintenant à livrer la marchandise.
Un lot de bonnes nouvelles délivrées avec passion par une organisation prête offrir plus. Si les Championnats du monde 2014 auront dû principalement compter sur le brio des athlètes sur la glace pour donner le spectacle, le Canada semble maintenant prêt avec les Championnats du monde 2018, à amener l’expérience client à l’avant-plan et à créer un happening. L’intention est plus que louable. Reste maintenant à livrer la marchandise.
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