Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis que Véronique Pierron a accompagné l’équipe française aux Jeux Olympiques de Turin comme substitut en 2006. Une carrière parsemée d’embûches qui aurait pu se terminer après la saison 2017-2018, mais qui par chance s’est poursuivie.
Par Carl Savard
Photos par Carl Savard, Oscar van den Bosch et Danny Kim
Les débuts
Les hauts et les bas
À travers les années, l’athlète affiliée au Reims Patinage de Vitesse a obtenue de bons résultats dont des top-10 au cumulatif aux Championnats d’Europe en 2010, 2012, 2015 et 2016. Bien qu’elle ait bataillé toute sa carrière pour atteindre les plus hauts sommets, des embûches ont ralenti son ascension. «En 2010 j’ai eu une double fracture au niveau des vertèbres cervicales lors d’une compétition à Québec. Les conséquences auraient pu être dramatiques, mais finalement je me suis remise plutôt rapidement. Ça m’a quand même pris une saison. Puis deux ans après, je me suis blessée au genou, j’ai eu une rupture du ligament croisé et ça été vraiment très difficile et très long. Il y avait de l’incompréhension, je me disais que ce n’était pas normal deux blessures comme ça qui s’enchaînent. J’avais vraiment envie de repatiner mais je sentais que ça n’évoluait pas très vite. Du coup, je n’ai jamais eu de déclic où je me suis dit 'c’est assez j’arrête', mais ce fut très long comme réhabilitation.»
La relève
Chef de fil de l'équipe féminine française depuis plusieurs années maintenant, Pierron apprécie ce rôle. «J’aime aider les plus jeunes et essayer de les guider au mieux. Au départ de Stéphanie Bouvier qui a arrêté en 2010, je me suis retrouvée toute seule pendant quatre années et récemment avec l’arrivée de plus jeunes on avait réussi a reformer une équipe de relais et ça c’était génial. J’aimerais bien qu’il y ait plus de relève. Les dirigeants de l’équipe aimeraient bien aller convaincre des jeunes qui pratiquent le roller de tenter leur chance sur la glace. Je ne sais pas si je vais continuer jusqu'au prochain Jeux, mais j’aimerais bien continuer d’aider à développer le relais. C’est quelque chose qui me tient à cœur.»
Les dernières nouvelles
Alors que la saison 2018-2019 lui aura permis de remporter sa première médaille individuelle en Coupe du monde, Pierron a pris la décision en fin de saison de se faire opérer à nouveau pour son genou blessé en 2012. «Mon genou me faisait de nouveau souffrir. Cette fois le chirurgien a enlevé une partie du ménisque abîmé. J’ai pris cette décision car j'avais très mal depuis deux ans. Par moment il m'était impossible de marcher. Aujourd'hui, je suis redevenue une personne "normale" et maintenant je vais travailler pour redevenir une athlète élite. J'ai pris pas mal de retard, mais ce n’est pas grave. Je dois écouter mon corps. Il ne me reste plus beaucoup de temps à patiner alors je vais en profiter. La bonne saison que je viens de compléter m'invite à poursuivre encore un peu. Je prends saison après saison et on verra où cela me mène.»
La Française qui fête son trentième anniversaire de naissance aujourd’hui (22 juillet) n’a pas dit son dernier mot. Nous devrions la revoir sur la glace cette saison.
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