Si vous suivez de près la carrière de la Sherbrookoise Kim Boutin, vous avez peut être remarqué en août dernier qu’elle était allée patiner aux Pays-Bas. Nous avons abordé le sujet avec la principale intéressée alors qu’elle venait de tout rafler aux Championnats Canadiens 2019 en courte piste.
Par Carl Savard
Photo Carl Savard, Collection personnelle Kim Boutin, Lara van Ruijven et Suzanne Schulting
«Quand tu fais toujours la même chose, tu tombes dans une routine et j’avais envie de sortir de ça. Mon état d’esprit aussi était différent. Je voulais qu’on me défie, mais en même temps je ne voulais pas vraiment parce que je ne voulais pas être deuxième et perdre ma position habituelle alors je me suis dit qu’en me sortant totalement de mon milieu je trouverais peut être des réponses. Je sais qu’au niveau international parmi les personnes qui peuvent vraiment me pousser il y a Suzanne (Schulting) et Choi (Min-Jeong), alors j’ai décidé d’aller aux Pays-Bas. Là bas, ils sont habitués de recevoir des patineurs de partout, ça arrive souvent. Arianna (Fontana) y a aussi passé deux semaines cet été.»
En plus de patineurs comme Vladislav Bykanov, qui porte les couleurs d’Israël mais qui s’entraîne aux Pays-Bas, le Centre national d’entraînement de Heerenveen a l’habitude de voir passer des patineurs étrangers en provenance d’ailleurs en Europe, de l’Asie ou de l’Amérique. L’ouverture néerlandaise est sans aucun doute en partie responsable du développement rapide de leur programme au courant de la dernière décennie.
«Je ne suis pas quelqu'un qui aime particulièrement voyager et une semaine aura été assez pour moi, mais j’ai adoré mon expérience. J’avais besoin de savoir ce qui faisait que je n’étais pas bien. Quand je suis revenue au Québec je me suis assise avec les membres de l’équipe d’entraîneurs et on a discuté des choses à ajuster pour que je sois heureuse et que je continue à m’améliorer. J’ai travaillé avec Fred (Blackburn) et Seb (Cros), je suis allée m’entraîner un peu avec les gars, j’ai reçu des conseils techniques d’un autre coach pour changer les stimuli et ça a fait du bien. Dans un monde idéal, les vingt meilleures au monde s’entraîneraient toutes ensemble. Il y aurait toujours quelqu'un pour nous pousser et nous aider à devenir meilleur.»
Kim Boutin est consciente de ses forces et veut travailler à non seulement compétitionner sur la scène mondiale mais bien dominer et elle prends tous les moyens positifs nécessaires pour atteindre ses objectifs.
Abonnez-vous à notre infolettre, suivez notre page Facebook, notre compte Instagram et notre compte Twitter pour ne manquer aucune nouvelle sur le patinage de vitesse.
Abonnez-vous à notre infolettre, suivez notre page Facebook, notre compte Instagram et notre compte Twitter pour ne manquer aucune nouvelle sur le patinage de vitesse.
0 commentaires:
Publier un commentaire