Après plusieurs mois de spéculation, c’est maintenant officiel. La médaillé olympique des Jeux de Sotchi et détentrice du record olympique sur 1000m en patinage de vitesse courte piste Valérie Maltais fait le saut en longue piste.
"Je suis heureuse d’annoncer que je fais officiellement le saut en patinage de vitesse sur longue piste. Après trois cycles olympiques en patinage de vitesse courte piste, ce nouveau défi m’apporte un vent de fraîcheur.
Par Carl Savard
Ce n’est pas la première fois qu’un athlète fait la transition du courte piste vers le longue piste. De grands noms comme Gaétan Boucher, Bonnie Blair, Shani Davis et Jorien ter Mors l’ont fait par le passé avec beaucoup de succès. Plus récemment, Olivier Jean a également fait ce choix remportant d’ailleurs une médaille de bronze aux Championnats du monde sur la distance du départ en groupe."Je suis heureuse d’annoncer que je fais officiellement le saut en patinage de vitesse sur longue piste. Après trois cycles olympiques en patinage de vitesse courte piste, ce nouveau défi m’apporte un vent de fraîcheur.
Je me suis entraînée tout l’été avec l'équipe nationale avec l’objectif d’intégrer les rangs de l’équipe nationale et je continue d’y travailler avec autant d’entrain.
Je tiens à remercier mes coéquipières en courte piste, on a vécu des moments inoubliables ensemble. Merci à mes entraîneurs, à l’équipe de soutien et aux membres de l’organisation qui ont faciliter ma transition.
J’entreprends une nouvelle étape dans ma vie d’athlète avec le sentiment d’avoir tout donné au patinage de vitesse courte piste. Je tourne cette page avec un peu de nostalgie mais aussi avec beaucoup de sérénité. J’ai hâte de commencer ce nouveau chapitre avec une équipe motivante et dynamique !"
Mise à jour 2018-08-28 / PM
Je me suis entretenu avec Valérie Maltais cet après-midi, voici des extraits de notre discussion.
As-tu déjà fait du longue piste dans le passé.
«En 1999 avec le circuit du Québec, j'avais fait une compétition de courte piste sur la longue piste, mais c'est la seule que j'ai fait. Au courant de l'hiver dernier je me suis fait faire des patins et j'ai embarqué sur la glace à Calgary avec mes patins, mais je n'avais pas fait d'entraînement.»
Est-ce que c'était récent pour toi l'idée de passer au longue piste où y pensais-tu depuis longtemps?
«C'était vraiment récent. J'ai toujours trouvé que c'était un sport intéressant et en 2010 à Vancouver j'étais allé voir la poursuite en équipe quand les Canadiens avaient gagné la médaille d'or et je trouvais ça vraiment intéressant comme épreuve. Puis, l'an passé quelqu'un m'a demandé si je songeais à la retraite après Pyeongchang et j'ai répondu 'Non, mais je ne patinerai peut-être pas en courte piste, je vais peut-être essayer le longue piste' et la rumeur est partie. J'y pensais, mais je voulais essayer avant de faire une transition officielle.»
As-tu déjà une idée sur quelles distances tu pourrais t'élancer?
«Présentement je m'entraîne avec le groupe de moyennes/longues distances et je vais plus me diriger vers le 1500m ou le 3000m. J'aimerais aussi essayer le départ en groupe. Avec les qualités que j'ai développées en courte piste et en roller je devrais être à l'aise dans le peloton.»
Durant la dernière année et demie tu as semblé plus calme sur la glace. Est-ce que je me trompe?
«Dans ma vie en général j'étais plus calme. J'étais dans une bonne zone. Je me sentais en contrôle dans tous les aspects de ma vie autant au niveau personnel que sur la glace. J'avais aussi assez d'expérience pour savoir qu'on doit performer, mais qu'on ne peut pas performer tous les jours. Quand je suis arrivée aux Jeux, je me sentais vraiment prête. Malheureusement je me suis renversée une cheville durant la première journée et ça m'a jeté par terre, mais ma saison a bien été.»
Vois-tu ce changement comme une continuation à ta carrière ou un tout nouveau défi?
«C'est vraiment un nouveau défi. J'ai encore envie de m'entraîner fort et de donner tout ce que j'ai, mais je n'avais pas nécessairement la motivation de le faire encore en courte piste. Pour moi allonger une carrière juste pour allonger une carrière ça ne fait pas partie de mes valeurs. Depuis que je suis jeune, mes parents me disent que quand tu pratiques ton sport tu dois y mettre tout ton cœur, ne pas le faire pour l'argent, mais plutôt le faire avec passion en ayant du fun et j'ai toujours gardé ça en tête.»
Valérie Maltais repart demain pour Calgary pour débuter cette nouvelle aventure.
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Mise à jour 2018-08-28 / PM
Je me suis entretenu avec Valérie Maltais cet après-midi, voici des extraits de notre discussion.
As-tu déjà fait du longue piste dans le passé.
«En 1999 avec le circuit du Québec, j'avais fait une compétition de courte piste sur la longue piste, mais c'est la seule que j'ai fait. Au courant de l'hiver dernier je me suis fait faire des patins et j'ai embarqué sur la glace à Calgary avec mes patins, mais je n'avais pas fait d'entraînement.»
Est-ce que c'était récent pour toi l'idée de passer au longue piste où y pensais-tu depuis longtemps?
«C'était vraiment récent. J'ai toujours trouvé que c'était un sport intéressant et en 2010 à Vancouver j'étais allé voir la poursuite en équipe quand les Canadiens avaient gagné la médaille d'or et je trouvais ça vraiment intéressant comme épreuve. Puis, l'an passé quelqu'un m'a demandé si je songeais à la retraite après Pyeongchang et j'ai répondu 'Non, mais je ne patinerai peut-être pas en courte piste, je vais peut-être essayer le longue piste' et la rumeur est partie. J'y pensais, mais je voulais essayer avant de faire une transition officielle.»
As-tu déjà une idée sur quelles distances tu pourrais t'élancer?
«Présentement je m'entraîne avec le groupe de moyennes/longues distances et je vais plus me diriger vers le 1500m ou le 3000m. J'aimerais aussi essayer le départ en groupe. Avec les qualités que j'ai développées en courte piste et en roller je devrais être à l'aise dans le peloton.»
Durant la dernière année et demie tu as semblé plus calme sur la glace. Est-ce que je me trompe?
«Dans ma vie en général j'étais plus calme. J'étais dans une bonne zone. Je me sentais en contrôle dans tous les aspects de ma vie autant au niveau personnel que sur la glace. J'avais aussi assez d'expérience pour savoir qu'on doit performer, mais qu'on ne peut pas performer tous les jours. Quand je suis arrivée aux Jeux, je me sentais vraiment prête. Malheureusement je me suis renversée une cheville durant la première journée et ça m'a jeté par terre, mais ma saison a bien été.»
Vois-tu ce changement comme une continuation à ta carrière ou un tout nouveau défi?
«C'est vraiment un nouveau défi. J'ai encore envie de m'entraîner fort et de donner tout ce que j'ai, mais je n'avais pas nécessairement la motivation de le faire encore en courte piste. Pour moi allonger une carrière juste pour allonger une carrière ça ne fait pas partie de mes valeurs. Depuis que je suis jeune, mes parents me disent que quand tu pratiques ton sport tu dois y mettre tout ton cœur, ne pas le faire pour l'argent, mais plutôt le faire avec passion en ayant du fun et j'ai toujours gardé ça en tête.»
Valérie Maltais repart demain pour Calgary pour débuter cette nouvelle aventure.
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