Pendant que la Corée ne cesse de fournir des champions à peine sortie de l’adolescence où qui ont encore les deux pieds dedans, certains athlètes semblent alignés avec le cliché du bon vin qui continue de se développer en vieillissant. Le Français Thibaut Fauconnet fait partie de ce deuxième groupe de plus en plus restreint. Bien qu'il ait toujours du plaisir à pratiquer son sport, le Dijonnais de 33 ans a de plus en plus besoin de jouer dehors.
Par Carl Savard
Photo par Martin Holtom, Schaats Foto's, Sila Sport et collection personnelle de Thibaut Fauconnet
La carrière
Le plaisir
Le grand air
«Le seul truc qui fait que j’en ai marre parfois du short track, c’est que c’est à l’intérieur. J’en ai marre d’être enfermé! J’aurais besoin d’être dehors, sinon le reste c’est parfait! Si on pouvait avoir des arénas dehors de temps en temps je serais heureux!» Évidemment, cette réponse a fait bifurquer notre discussion vers les derniers Championnats du monde toutes distances en longue piste qui ont eu lieu plus tôt cette année dans un stade à ciel ouvert à Amsterdam aux Pays-Bas devant des milliers de fans. “Même s'il pleuvait ça ne me dérangerait même pas! C’est génial ce qu'ils ont fait là-bas!” Le sympathique Français a trouvé une façon de contrecarrer l’effet huis clos que son sport lui fait subir. Il s’élance encore sur roulettes durant l’été. “L’an dernier j’ai fait un marathon de Coupe du monde en «inline». Je possède également le record du tour lors des éditions 2016 et 2017 des 24H Roller du Mans et je vais continuer de faire du «inline» dans le futur.» Au moment de publier cet article, Fauconnet venait d’ailleurs de remporter les 24H du Mans en équipe de six battant du même coup le record du plus grand nombre de tours pour une équipe de six patineurs.
L'athlète originaire de Lyon a par contre une autre grande passion lui permettant de profiter de la nature et du grand air. «Je fais beaucoup d’alpinisme. Je vais d’ailleurs passer ma licence de guide moyenne montagne. Cette année je fais une semaine dans les Pyrénées, 10 jours dans les Alpes, je fais le Mont Blanc avec des amis. Je fais de la cascade de glace aussi. C’est bizarre de dire ça, mais la montagne me plait plus que le short track maintenant et tout ça juste parce que je suis dehors. J’ai besoin du grand air.»
L'athlète originaire de Lyon a par contre une autre grande passion lui permettant de profiter de la nature et du grand air. «Je fais beaucoup d’alpinisme. Je vais d’ailleurs passer ma licence de guide moyenne montagne. Cette année je fais une semaine dans les Pyrénées, 10 jours dans les Alpes, je fais le Mont Blanc avec des amis. Je fais de la cascade de glace aussi. C’est bizarre de dire ça, mais la montagne me plait plus que le short track maintenant et tout ça juste parce que je suis dehors. J’ai besoin du grand air.»
Avant de se quitter, Thibaut Fauconnet me confiait qu’il avait comme objectif de patiner encore une saison ou deux, mais qu’il devait attendre des confirmations de la Fédération française avant de pouvoir planifier la suite des choses. «Par contre, c’est quasiment sûr à 98 ou 99% que je ne referai pas les Olympiques.»
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