Bien que l'embauche d’un entraîneur-chef soit une tâche importante qui doit être prise au sérieux et menée avec soins, il vient un temps où l’heure est au choix.
Près d’un mois et demi après l’annonce du départ de Derrick Campbell pour la Chine, le Canada n’a toujours pas officiellement d’entraîneur-chef pour son équipe nationale masculine en patinage de vitesse courte piste. Bien sûr, peu de monde en parle. Les dirigeants de Patinage de vitesse Canada n’ont pas à vivre avec le genre de pression que peuvent subir ceux du Canadiens de Montréal ou d’un grand club de foot européen, mais l’heure des choix est venue.
L'entraîneur-chef préparera un plan d’entraînement, dirigera les séances, poussera ses athlètes à se dépasser, mais encore plus important, donnera un sens à tout le travail nécessaire pour que ces dits athlètes puissent offrir d'ultimes performances lorsqu'ils affronteront les meilleurs aux monde dans leur discipline. L’entraîneur-chef est le squelette d’un programme sportif, la base sur laquelle les athlètes s’attachent tel des muscles pour former un tout, pour développer un esprit de corps autour d’un but commun. Nous sommes à deux mois des Sélections nationales en vue des Coupes du monde d’automne et en ce moment le travail est séparé entre plusieurs personnes avec des façons de faire différentes. On est loin de la situation idéale.
L'entraîneur-chef préparera un plan d’entraînement, dirigera les séances, poussera ses athlètes à se dépasser, mais encore plus important, donnera un sens à tout le travail nécessaire pour que ces dits athlètes puissent offrir d'ultimes performances lorsqu'ils affronteront les meilleurs aux monde dans leur discipline. L’entraîneur-chef est le squelette d’un programme sportif, la base sur laquelle les athlètes s’attachent tel des muscles pour former un tout, pour développer un esprit de corps autour d’un but commun. Nous sommes à deux mois des Sélections nationales en vue des Coupes du monde d’automne et en ce moment le travail est séparé entre plusieurs personnes avec des façons de faire différentes. On est loin de la situation idéale.
Le seul point positif que je puisse trouver à une telle lenteur dans les procédures est un éventuel désir de donner un coup de barre. Il serait probablement plus facile pour le Canada de tenter d’y aller dans la continuité en faisant peu de changements et en ne déplaçant que quelques pièces du casse-tête actuel. Pourtant, il serait peut-être temps pour le Canada d’améliorer le programme en s’inspirant d’un programme qui progresse sans cesse depuis 10 ans: celui des Pays-Bas. Un programme d’ouverture, formant des athlètes complets qui ne voient pas d’un mauvais œil le fait de partager la glace avec des athlètes étrangers qu'ils devront affronter sur la ligne départ en compétition et qui entraîne au quotidien ses patineurs et ses patineuses ensemble et non sur deux horaires distincts. Le Canada est dans l’histoire l’un des trois pays les plus importants en courte piste avec la Corée et la Chine. Certains on cru que ce serait comme ça encore longtemps. Il ne faudrait pas attendre d’être rattrapé pour améliorer notre façon de faire. Des changements ont été apportés à l’organigramme canadien depuis 2017 alors que les athlètes avaient eu besoin de l'aide de leur fédération provinciale et du publique pour se rendre aux dernières manches de Coupe du monde de la saison. Il était évident à l’époque que l’année suivante serait sans faille puisque c’était une année olympique, c’est donc cette saison que le vrai boulot débute pour garder le Canada au haut de la pyramide. Nous sommes à l'an un.
Et si le Canada y allait d’une philosophie différente? Certains des entraîneurs mentionnés dans notre article du mois dernier ont des CV impressionnants même si ils ne sont pas présentement à l’emploi de l’équipe canadienne. Et si le Canada, pour s’assurer de ne plus revivre les déboires de 2017, décidait d’ouvrir ses portes à des athlètes d’ailleurs moyennant des sommes qui seraient réinvesties dans le programme? Et si le Canada tentait présentement de trouver la bonne personne pouvant convenir à ses athlètes tout en étant à l’aise avec un programme revampé?
Et si le Canada y allait d’une philosophie différente? Certains des entraîneurs mentionnés dans notre article du mois dernier ont des CV impressionnants même si ils ne sont pas présentement à l’emploi de l’équipe canadienne. Et si le Canada, pour s’assurer de ne plus revivre les déboires de 2017, décidait d’ouvrir ses portes à des athlètes d’ailleurs moyennant des sommes qui seraient réinvesties dans le programme? Et si le Canada tentait présentement de trouver la bonne personne pouvant convenir à ses athlètes tout en étant à l’aise avec un programme revampé?
Sous le sceau de la confidence, il y a de la grogne parmi les athlètes et pour le bien du programme et s’assurer que ce nouveau cycle olympique débute du bon pied, il est maintenant temps d’offrir à nos athlètes le capitaine de leur navire et peut être également un nouveau type de navire.
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